» Tu veux savoir ce qui m’a conduit à prendre la route de l’exil à quinze ans ?
D’accord, je vais tout te confier et tu vas être renversé. Tu es prévenu !
Mes mots seront durs, car la réalité est brutale »Ulrich Cabrel

J’ai lu plusieurs livres pendant les vacances de fin d’année, mais celui-ci je l’ai dévoré,,,, tout en prenant bien mon temps pour intégrer le récit de Petit Wat et Etienne Longueville. IL y a beaucoup de livres, de reportages, d’article sur les migrants, sur des parcours d’éxil tous différents les uns des autres.
Mais ce livre, c’est autre chose…. c’est un concentré d’humanité et de sincérité. Impossible de lire ce livre sans être touché ou interrogé, sans vouloir comprendre comme on peut prendre une décision si douloureuse à 15 ans …. partir, quitter sa famille pour cet eldorado que représente l’Europe. Comment peut-on braver les frontières, les passeurs, le désert, les ghettos, la faim, les coups, les doutes, les craintes, la mort, les hommes, les dangers … il n’y a pas de concessions dans ce récit, il est brut , drôle et tendre à la fois.
Mais surtout c’est l’histoire d’un migrant qui va rechercher en lui la force nécessaire pour vaincre tous les obstacles qui vont se dresser devant lui. La foi et la méditation vont l’aider à s’apaiser et à prendre les bonnes décisions, aux bons moments. J’ai toujours eu une affection particulière pour l’Afrique , une appartenance affective à ce continent, en lisant ce livre, je suis contente car je pense qu’il pourra aider à faire tomber certains préjugés sur les migrants, changer le regard des gens et surement aider certaines personnes à se poser des questions sur notre propre vie, nos attentes, nos richesses….. Je vous invite vraiment à vous plonger dans le périple de Freeboy , de vivre ce long chemin qui vous est conté avec humour, noirceur, douceur, rudesse, violence et tendresse.
» Promis, je vais te faire rire, je suis beau gosse et j’ai la tchatche. Je te demande une seule chose : ne me ça n’a pas de sens d’appliquer ta morale à ma vie »
Je ne pense pas que l’on ait envie de juger mais de se poser des questions sur notre propre vie, sur notre chance immense d’être né dans un pays où l’enseignement est de qualité, où tous les enfants peuvent aller à l’école, à l’hôpital….. ou avoir des chaussures de sport avec la virgule 🙂
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