NAMIBIE

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La Namibie était un rêve depuis de nombreuses années, je ne serai pas partiale car je n’ai vraiment rien trouvé de négatif dans mon voyage. ( 2-3 petites choses pourraient être ajustées … pour le prochain road-trip … 🙂 )

La Namibie c’est une fois et demi la France en superficie et seulement 2,1 millions d’habitants, ce qui en fait l’un des pays les moins peuplé du monde.

Son histoire est très riche, mais en bref après avoir été découverte par les portugais, colonisée par les néerlandais, puis par les britanniques, elle est devenue colonie allemande en 1884.

La population namibienne a subit un génocide entre 1904 et 1908 contre les peuples Herero et Nama.

Elle sera ensuite annexée à l’Afrique du Sud est subira l’apartheid dans les années 40. Suite à la guerre d’indépendance qui éclate en 1966, la Namibie deviendra un pays à part entière en 1990.

A majorité chrétienne, la population se réparti en de nombreuses ethnies, dont la majoritaire que sont les Ovambo, les « européens »( Afrikanners et allemands ), les Namas dans le Sud, les Kavangos au Nord-Est, les Himbas au Nord, les Hereros qui viennent de la Vallée du Rift, les Damars, les Capriviens, les Khoi-Sanas, les Basters ( métisses issus des premières unions Khoi-San et allemand) .

La plupart des namibiens parlent des langues bantoues comme l’Oshiwambo qui est la langue la plus parlée devant le khoïsan et l’afrikaans mais si vous parlez anglais, vous arriverez à vous faire comprendre partout.

Le guide de Twyfelfontein nous a parlé du dialecte du Damaraland, le nama ou KhoïKhoï qui est une langue avec des consonnes à clic. Il existe 4 clics avec des intonations différentes qui accompagnent des mots et changent leur signification.

Place au voyage, mais avant de commencer, je dois absolument remercier Michael de TOURMALINE pour sa gentillesse, sa réactivité, son écoute et son professionnalisme.

Pour chaque voyage, je commence par me perdre dans les cartes, les blogs et je note sur google maps les lieux d’intérêts, ensuite je crée un itinéraire selon le nombre de jours à disposition et le budget.

Pour ce voyage, j’ai fait et refait plusieurs fois l’itinéraire et grâce à Michael, le voyage était au détail près ce que je voulais, il a su me guider et m’aider à construire un voyage de rêve. Il y a plein d’avantages à prendre une agence locale, outre le fait de n’avoir pas à réserver les hôtels, ni la voiture et encore moins les activités. Vous aurez une sorte de fils d’Ariane en cas de souci. Que ce soit avec la voiture ou avec les hébergements, vous saurez qui appeler, même si dans notre cas nous n’avons pas eu besoin de déranger Michael. L’accueil à l’aéroport était aussi très sympa et l’accompagnement pour les premières démarches vraiment agréable, Michael nous a guidé dans le change de monnaie, l’achat de la carte SIM et nous a emmené chez le loueur de 4×4. Donc n’ hésitez pas à contacter Tourmaline .

Dans cet article, je vais vous faire découvrir ma Namibie comme je l’ai vécue, jour après jour … et je vous citerai tous les merveilleux b&b, hôtels et lodges que nous avons découverts avec émerveillement. Ainsi que les petits trucs qui peuvent vous aider sur place. N’hésitez pas à poser des questions, j’y répondrai avec plaisir.

Bien sûr que l’on peut faire le tour avec une tente sur le toit du 4×4, on peut aussi s’arrêter dans des lodges ultra luxe mais la version choisie correspond bien au cadeau d’anniversaires que nous voulions nous faire!!!

Allez en voiture Simone …

Voici notre itinéraire :

  1. JOUR 1 :
    1. Arrivée le matin à WINDHOEK — Londinigi B&B
  2. JOUR 2 :
    1. WINDHOEK – SESRIEM — Desert Hills Lodge
  3. JOUR 3 :
    1. SOSSUSVLEI — Le Mirage
  4. JOUR 4 :
    1. SESRIEM SWAKOPMUND — Cornerstone Guesthouse
  5. JOUR 5 :
    1. WALVIS BAY – SANDWICH HARBOR — Cornerstone Guesthouse
  6. JOUR 6 :
    1. SWAKOPMUND – SPITZKOPPE — Spitzkoppe Lodge
  7. JOUR 7 :
    1. SPITZKOPPE – TWYFELFONTEIN — Twyfelfontein adventure camp
  8. JOUR 8 :
    1. TWYFELFONTEIN – PALMAWG — Palmwag Lodge
  9. JOUR 9 :
    1. PALMWAG – ETOSHA — Okaukuejo
  10. JOUR 10 :
    1. ETOSHA — Okaukuejo
  11. JOUR 11 :
    1. ETOSHA — Mushara Lodge
  12. JOUR 12 :
    1. ETOSHA — Mushara Lodge
  13. JOUR 13 :
    1. ETOSHA – OTJIWARANGO — CCF Cheetah Eco Lodge
  14. JOUR 14 :
    1. OTJIWARANGO CCF – WATERBERG — WATERBERG WILDERNESS LODGE
  15. JOUR 15 :
    1. WATERBERG – WINDHOEK — RETOUR

JOUR 1 :

Arrivée le matin à WINDHOEK — Londinigi B&B

Vol de 10 heures depuis Frankfurt sans encombre et arrivée à l’aéroport où Michael nous attendait. Trop contente de faire sa connaissance, ayant échangé depuis des mois avec lui. C’est vraiment un réel plus lorsque l’on prend une agence; l’accueil est chaleureux et les conseils avisés.

PAR CE QUE L’ON SE DIT TOUT On change de l’argent et je vous conseille de changer environ 200 Euros par personne si vous dormez en lodge. Cet argent servira a payer l’essence, les tips, si vous vous arrêtez dans les villes boire qqchse, les souvenirs etc…

Nous avons ensuite acheté une carte SIM du pays que nous avons mise dans un vieux téléphone portable, la demoiselle du magasin s’occupe de tout. ( c’est pas obligatoire mais honnêtement c’est un peu une assurance pour un premier voyage, c’est rassurant de se dire qu’à tous moments, on peut demander de l’aide . Nous ne l’avons pas utilisée mais à refaire, je ferai pareil).

Ensuite, départ pour le loueur de voiture. On y est amené par un chauffeur et Michael fait le lien entre le loueur et nous. Notre 4×4 ISUZU n’avait que 9’000 km et il était vraiment en très bon état. Grâce a Mickael, les démarches sont vite expédiées.

Mickael nous explique aussi comment changer la roue de secours. Nous avions prévu de prendre deux roues de secours, ce qui est plutôt conseillé et finalement nous n’avons pas eu de souci. Ensuite remise de notre petite map avec le fameux road-book, quelle surprise, je ne m’attendait pas à qqchse d’aussi complet:

  • une carte avec notre itinéraire tracé
  • un road book hyper complet avec explications du trajet, des hôtels et des activités à faire à chaque stop ainsi qu’une sélection de restaurants.
  • un dossier explicatif très complet sur la Namibie , retraçant son histoire, sa géographie, ses divers climats, sa faune et sa flore, bref une compilation d’articles très intéressants.

Si vous allez seuls à l’aventure, je vous conseille la carte Tracks4africa qui vous donnera tous les détails nécessaires mais surtout les temps réels de trajets sur les pistes Namibiennes, ne vous fiez pas à Google maps pour les temps de trajets, on roule sur des pistes, pas sur des autoroutes.

Tracks4Africa

Le programme du jour, dès notre 4×4 récupéré, arrêter de mettre les essuies glaces à chaque carrefour …. Poser nos sacs dans le B&B , le Londinigi B&B c’est un véritable havre de paix au milieu de la Capitale, le jardin est magnifique et les lodges sont vraiment jolis.
Ensuite départ pour la visite de la ville de Windhoek.

https://londiningi.business.site/?utm_source=gmb&utm_medium=referral

Nous avons profité de nous promener dans la ville, sans but précis. Nous voulions juste voir la fameuse Christuskirsche, le Independance Memorial museum avec la statue de Sam Nujoma devant, ainsi que les fragments de la météorite de Gibeon.

Christuskirche La Christ Church est une église luthérienne située au centre de Windhoek. Elle est devenue l’un des monuments les plus emblématiques de la ville. Ici, vous aurez la chance de connaître l’histoire fascinante de cette église .

Owela Museum, Robert Mugabe Avenue Connaissances culturelles. Connaissance des tribus de Namibie et de la façon dont elles vivent leur vie. Alte Feste Cet ancien fort serait le tout premier bâtiment de Windhoek et a été utilisé par l’armée allemande pour défendre son emprise sur la ville. La ville a décidé d’en faire un musée national.

Katutura Explorez le canton de Katutura, visitez le marché local et rencontrez la population locale.

Penduka Village, Goreangab Reservoir off Green Mountain Dam Road Terminez la visite en faisant une halte à Penduka, un projet d’artisanat conçu pour élever et inspirer les femmes locales à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. C’est aussi une excellente occasion d’acheter des souvenirs ou des cadeaux avant de rentrer chez vous.

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT nous n’avons pas fait de musées ni visité Katutura, je n’ai pas encore réussi à me défaire de cette idée que visiter des villages typiques ou des bidonvilles en prenant des photos des habitants et de leurs lieux de vie est une manière dénigrante de faire connaissance. Peut-être ai-je tort ? il y a surement des arguments positifs qui pourraient me faire changer d’avis, mais ce n’est pas encore le cas.

Nous sommes donc descendus jusqu’à Christuskirsche et y avons laissé la voiture sous bonne garde.

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT, en Namibie parquer et un véritable plaisir, a peine vous mettez vos feux clignotants qu’un jeune homme vous fait signe où parquer et moyennant 10 NAD garde votre véhicule . (j’ai appris que donner 3 ou 5 NAD serait la norme et que 10 NAD est généreux ). Cette débrouillardise africaine est toujours une jolie leçon de vie et aide au plein emploi. Lorsque nous allions au restaurant le soir, dans les grandes villes évidemment, nous laissions un peu plus .

Avant de rentrer à l’hôtel nous faisons un stop dans un super marché et achetons de quoi faire des pique-niques. Une des spécialité d’Afrique du Sud et de la Namibie est le Biltong. Une viande séchée qui se conserve très bien. Vous en aurez de différents animaux, moi je n’ai pu prendre que beef… 🙂

Ne pas oublier d’acheter de l’eau , beaucoup d’eau et des adaptateurs pour charger tous nos appareils, pas besoin d’acheter vos adaptateur à l’aéroport, ils seront super chers et vous en trouverez dans n’importe quel magasin Spar en ville. Même si dans pas mal d’hôtels vous n’en aurez pas besoin, c’est préférable d’être équipé .

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT nous avons pris des gourdes en métal qui gardent l’eau au frais et nous avons acheté des bouteilles de 5lt que nous mettions au frais dans le minibar des lodges le soir et le matin on remplissait les gourdes. Lorsque vous êtes dans une grande ville profitez pour acheter des légumes (carottes, concombres) si vous aimez ça car nous avons eu plus de mal à en trouver dans les plus petites villes et encore moins dans les petits magasins des camps.

Nous posons nos courses à l’hôtel où nous profitons du calme et prenons un moment pour nous reposer, puis notre taxi nous attend pour aller au restaurant. C’est Mickael qui a organisé le taxi afin que nous n’ayons pas de souci le soir en ville, même si nous n’avons ressenti aucun danger, c’était sympa de ne s’inquiéter de rien, c’est aussi ça les vacances.

JOE’S BEERHOUSE

Joe's beerhouse restaurant

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https://www.joesbeerhouse.com/

Bien que ce soit le restaurant touristique par excellence, nous avons bien aimé le décor et la nourriture était parfaite , pour notre premier soir en Namibie , c’était réussi !!

JOUR 2 :

WINDHOEK – SESRIEM — Desert Hills Lodge

Aujourd’hui après une excellente nuit et un bon petit déjeuner, merci à Londiningi Guest House, nous sommes prêts à affronter les 330 km de pistes qui nous attendent.

La particularité de la Namibie, ce sont ces magnifiques paysages changeant au fil de la route. C’est un émerveillement et les trajets ne nous ont jamais paru longs.

Première curiosité namibienne, ces arbres sont colonisés par des centaines de républicains social, leurs nids peuvent contenir jusqu’à 500 oiseaux , c’est un nid HLM qui peut peser jusqu’à une tonne et mesurer 6m de large.

Après les longues pistes droites au milieu de la savane, nous prenons la C14 puis le Spreetshoogde pass qui à son sommet soit à plus de 1’000 m d’altitude vous laisse face à une vue à couper le souffle sur le Namib. C’est le premier whaow du voyage mais de loin pas le denrier. J’ai entendu plusieurs personnes qui avait peur de la descente , mais vraiment aucun souci avec le frein moteur aucune crainte à avoir.

La descente se fait sur une petite route pavée et sinueuse qui nous rappel les routes serrées des Alpes.

Quelques 22 km plus loin, un arrêt certes touristique ( même si début mai, il n’y avait pas beaucoup de monde ) mais nécessaire : SOLITAIRE.

D’abord, parce que c’est plus prudent de faire le plein, c’est sympa de manger une bonne salade, un burger croustillant ou l’incontournable Apfelstrudel et sa glace vanille irrésistible. Mais c’est aussi l’occasion de faire de belles photos du désert avec des carasses de voiture, façon Bagdad Café. Agrémenté de petits écureuils terrestres qui se baladent entre les carcasses de voiture.

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Il ne nous reste plus beaucoup de route pour arriver dans la réserve où se situe notre deuxième hôtel. Nous sommes au pied d’une chaîne de petites montagnes dont le Mont Naukluft qui est constitué de roches volcaniques datant d’un milliard d’année. Au milieu d’une longue ligne droite, nous apercevons de loin les petits chalets à toits de chaume. Mon premier coup de coeur par écran interposé et sur place, c’est au delà de mes espérances.

https://daosa.com.na/desert-hills-lodge/

L’émerveillement tout au long du séjour, les lodges, le repas mais aussi le paysage grandiose avec un spectaculaire coucher de soleil sur le Namib. A noter qu’il y a une piscine mais qu’elle n’est pas chauffée ( et heureusement….) donc au mois de mai, ce sont uniquement les courageux qui s’y risquent.

JOUR 3 :

SOSSUSVLEI — Le Mirage

Après une nuit mouvementée… tempête de sable en plein désert … avec des vents tellement forts que nous n’arrivions pas à dormir. Nous décidons de mettre nos réveils pour un départ à 6h du matin afin d’être tôt sur le site…

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT n’hésitez pas à demander à l’hôtel de vous préparer votre petit-déjeuner sous forme de pique-nique et ainsi vous gagnerez du temps.

Sauf que la visibilité était quasiment nulle car la nuit peinait à se lever et la tempête de sable n’aidait pas … donc impossible de rouler, nous avons dû repousser notre départ deux fois.

Finalement après avoir récupéré nos breakfast bags, pris par erreur par d’autres voyageurs … nous partîmes.

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT vous n’avez pas besoin de vous arrêter à la gate pour payer votre ticket d’entrée, entrez dans le parc et allez directement au parking des navettes. Laissez aussi la Dune 45 (vous la ferez sur le retour). Pour les plus aguerris vous pouvez faire les 5 derniers km seuls pour les autres, il y a des tracteurs avec chars comme navette. Dit comme cela c’est pas top, mais franchement cela vaut mieux qu’un ensablement qui peut être une expérience mais qui peut vous faire perdre beaucoup de temps.

Les vents étaient vraiment violents, on tenait juste debout, on a donc mis foulards, casquettes, lunettes et nous sommes partis à l’assaut de la Dune Big Daddy. Je ne suis pas arrivée en haut, mais la vue à mi-chemin est déjà incroyable, surtout quand le vent est tombée et que le soleil est arrivé.

Mon rêve a été exhaussé… #laplusheureusedumonde

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Dead Vlei ou “marais mort” est un lac d’argile asséché entouré des plus hautes dunes du monde dont la plus haute est Big Daddy. Ces dunes ont empêché la rivière de couler et n’ayant plus d’eau, les acacias vieux de 900 ans ont littéralement brûlés au soleil. L’extrême sécheresse les a pétrifiés à jamais.

Nous nous arrêtons quelques instants pour observer le seul animal que nous avons vu sur place l’ Onymacris unguicularis ou scarabée du désert ou ténébrion phalangé.

C’est un coléoptère capable de récupérer de l’eau et de survivre dans ces régions où il ne pleut jamais. Le brouillard matinal forme des gouttelettes sur sa carapace qui est plus fraiche que le sable, grâce à ses pattes arrières plus grandes il fait glisser l’eau jusqu’à sa bouche.

C’est avec des images de fou dans les yeux que nous rejoignons notre 4×4. Nous nous arrêtons une dernière fois avant de sortir du parc pour admirer les dunes que nous quittons à regrets.

Nous passons par la Gate pour payer le parc et roulons en direction du Cayon de Sesriem. Nous avions envisagé de faire la visite du canyon mais avons loupé la piste alors ce sera pour une autre fois.

Départ pour le Mirage, un fort au milieu du désert du Namib, en route nous croisons notre premier oryx, qui a pris un malin plaisir à poser…

La route qui mène au Fort est vraiment plate et l’on ne voit que du sable et des petites collines à l’horizon, puis soudain une silhouette à peine visible se dessine au loin. L’hôtel porte bien son nom de mirage au milieu du désert, son jardin luxuriant contraste avec la rudesse des extérieurs.

Les chambres sont incroyables et son petit coin brasero -coucher de soleil avec un cocktail ou un verre de Chenin blanc est juste fabuleux. Tout ça avant un incroyable repas où tous les plats sont succulents. Un dernier verre au son des cris des chacals que l’on aperçoit roder autour de l’hôtel et nous sombrons de sommeil après cette journée qui restera à jamais dans ma mémoire.

https://www.mirage-lodge.com/fr/?gclid=CjwKCAjwkLCkBhA9EiwAka9QRun2SmCNyfq5q9dqc7g5hhtnZZZOZge-fjFbcvWoYL7-XbMaKEiYiBoCWmEQAvD_BwE

JOUR 4 :

SESRIEM SWAKOPMUND — Cornerstone Guesthouse

Aujourd’hui, nous partons après un bon petit déjeuner pour 370 km et remontons vers le nord en droite ligne . Chaque étape de plus de 300 km pourrait paraître insurmontable, mais je vous garanti que les paysages changent tellement souvent, on à chaque fois surpris, de plus l’envie de voir des animaux nous fait passer ces km à grande vitesse. Après moins d’une heure de route, nous passons par le Tropique du Capricorne, un petit stop photo obligatoire. Le long de la route rectiligne nous voyons de nombreux oiseaux posés sur les piquets des barrières, puis qques autruches au loin. Très très peu d’habitations, le mot désert prend tout son sens.

Nous traversons ensuite le Kuiseb Canyon, la route ressemble à celles que nous connaisons dans les Alpes, nous faiosns plusieurs stop photos et profitons aussi du magnifique paysage pour y pique-niquer. Ce canyon a été creusé par la rivière Kuiseb qui est asséchée une bonne partie de l’année à cause de forts vents qui soufflent sur les dunes en direction du Nord et qui remplissent de sable de lit de la rivière. Cette rivière lorsqu’elle est en crue atteint l’océan entre Sandwich Harbor et Walvis bay.

Lâ aussi la sensation d’infini nous saisit, le silence, le calme, la plénitude tellement éloigée de nos vies nous fascine.

Nous reprenons la route sur de longues pistes rectilignes mais le paysage est tellement changeant qu’une fois de plus, nous ne nous lassons pas. Un orage au loin gronde et donne au ciel une couleur incroyable. C’est finalement assez simple d’obtenir de belles photos en Namibie tellement les couleurs sont extraordinaires.

Nous faisons une petite pause afin de se dégourdir les jambes sur le Vogelfederberg, c’est une petite montagne de 526 m de haut au milieu due plaine extrêmement plate. C’est aussi un joli campsite et comme il n’y avait personne lors de notre venue, nous en avons profité pour monter au sommet afin d’admirer la vue à 360° !!

Ensuite nous changeons de route et nous partons en droite ligne direction l’ouest, l’océan et des dunes jaunes cette fois apparaissent progressivement. Elles sont en formation et progresse en direction de l’océan de 2m par an. Ce qui repousse au fil du temps Sandwich Harbour et le verra peut-être un jour disparaître.

Au delà des dunes, une espèce de brume au loin nous indique que nous arrivons proche de l’océan.

Les températures chutent au fil du trajet pour atteindre les 15-16 degrés à notre arrivée à Swakopmund en début d’après-midi. Nous laissons notre voiture au Guest house et partons à pied jusqu’au centre ville.

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT, il y a une chose qui me dérange dans cette ville , c’est la présence allemande. Pas au niveau des gens, le multiculturalisme apportant son lot de négatif mais aussi de positif, mais ça c’est un autre débat.

Ce qui m’a dérangé ce sont les noms des rues, des magasins , des restaurants, peu de noms africains malgré l’indépendance de 1990. Certains noms ont été changés début 2000, mais il en reste énormément à consonnance allemande et cela rappelle tristement le passé colonialisé. C’est la ville d’Afrique australe la plus blanche et l’endroit où l’on parle le plus allemand de la Namibie.

Ceci étant dit, nous nous sommes promenés dans cette ville à l’architecture rappelant l’Allemagne et nous avons pu admirer le produit de la pêche en passant proche de la plage. La longue jetée nous intriguait, nous sommes allés jusqu’au bout de la jetée où se trouve un restaurant. C’est au Jetty 1905 que nous avons bu l’apéro sur sur la terrasse avec comme compagnons des cormorans et goélands.

Puis nous sommes allés manger au The Tug restaurant, tous les mets aux fruits de mer sont très frais et très bons; les huîtres (même pour les non amateurs) sont excellentes . Elles sont petites et très charnues, ce serait dû aux courants qui descendent puis au courant de Benguela qui remonte les nutriments depuis le Cap de Bonne Espérance.

Nous savions que c’était l’endroit touristique par excellence, mais ce ne fût pas plus dérangeant que ça, car nous avons bien mangé et passé un excellent moment.

https://www.the-tug.com/

JOUR 5 :

WALVIS BAY – SANDWICH HARBOR — Cornerstone Guesthouse

Le réveil sonne tôt et nous tire de notre sommeil de plomb, bien au chaud dans notre grand lit… mais nous devons nous rendre à Walvis Bay afin de prendre un catamaran et espérer voir la faune marine.

PAR CE QUE L’ON SE DIT TOUT, prévoir des habits chauds, un pull thermique, une doudoune et/ou un coupe vent sont de rigueur pour affronter le froid mordant du matin. (nous y étions en mai ) Nous embarquons à Walvis Bay, avec un bon café chaud et une couverture sur les jambes, sur un grand catamaran. Pour la petite histoire, Walvis Bay, signifie "Baie des baleines " en africaans… en verrons -nous ?

Dès le départ une otarie à fourrure s’invite sur le pont suivie très rapidement par des pélicans. J’en avais déjà vu en Floride mais pas de si près et je suis impressionnée par leur grandeur. Surtout lorsqu’ils décident de se poser sur vous. Notre guide nous explique en plusieurs langues la vie des animaux marins de Namibie, plus particulièrement celles des otaries à fourrure .

En discutant avec la guide, elle m’explique que seulement 5 otaries montent sur les bateaux car elles ont été recueillies et soignées suite à différents accidents, l’une d’elles est aveugle par exemple. Finalement les humains ont soignés ces animaux qui le leur rendent bien .

Comme Swakopmund est une des destination africaine préférée des allemands, nous sommes seuls francophones sur le bateau.

La guide namibienne, d’origine allemande prend plaisir à discuter avec nous en anglais et passe pas mal de temps vers moi quand…
Soudain elle me dit qu’elle a reçu un appel radio et qu’une baleine se situerai juste devant nous en dehors de la baie. Le courant froid qui remonte de l’Antarctique, le Benguela amène beaucoup de nutriments (on l’a vu pour les huîtres ) mais cela rend aussi les eaux plus poissonneuses. Les baleines femelles se rendent proche de la baie où elles peuvent se protéger des courants et donner naissance à leurs bébés.

Nous voyons tout à coup un petite groupe de Dauphins d’Heaviside, uniquement présents en Namibie et en Afrique du Sud, ils sont plus petits que les dauphins que nous avons l’habitude de voir, leur corps est noir sur l’arrière et gris sur le devant et leur aileron triangulaire est plus petit aussi. Ils s’amusent avec les bateaux mais ils ne sont pas facile à photographier.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons proche de deux bateaux et la voyons… elle sort en surface toutes les 2-3 minutes avec une grace et une élégance … c’est féérique, hypnotique.

Il s’agit sauf erreur d’une baleine de Minke et elle est seule! A nouveau, il n’est pas aisé de la photographier (surtout avec le téléphone portable )… le moment est aussi intense que court.

Nous repartons dans les eaux calmes de la baie où une immense colonie d’otaries à fourrure se repose. Les mâles vont plus souvent en haute mer et reviennent lors de la saison des amours, ils peuvent atteindre les 360 kg alors que les femelles ne font que 75 kg. Elles mettront bas en novembre au terme de 9 mois de gestation. Dans l’eau les otaries n’ont pas de prédateurs mais sur terre les chacals et les hyènes sont friands d’otaries.

C’est dans cette baie qu’ un délicieux repas composé de samossa, toast, huîtres nous est servis. Bon étant en minorité linguistique nous mangerons debout proche de l’équipage. 🙂

Retour au port où nous attendons notre chauffeur de 4×4 en nous réchauffant au soleil. Mike arrive, la soixantaine, la peau tannée par le soleil et pieds nus. Le ton est donné, on part pour l’aventure. Nous passons par le delta de la rivière Kuiseb et à côté des salines dont 84% de la production de sel sera exportée vers l’Afrique du sud ou l’Europe. Le sel va servir à l’industrie chimique (sera transformé en chlore ) mais aussi pour les piscines, dans le secteur agricole mais aussi pour la consommation.

Chaque année 700 000 tonnes sont produites et depuis que la nouvelle usine est en fonction ils sont passés à 1.1 millions de tonnes. La couleur rose est due à de micro-organismes appelé Dunaliella salina, qui seront mangés par les crevettes et colorera les algues. c’est ce qui donne aussi sa couleur aux flamants roses, ici les pélicans ont aussi des reflets roses.

Nous arrivons enfin dans les dunes et surtout face à des montées et descentes vertigineuses. Notre pilote s’amuse dans les grandes montées et laisse la voiture glisser ensuite. L’effet garanti… Le paysage est magique, nous nous arrêtons sur le sommet d’une dune d’où nous avons une vue incroyable sur la côte et au loin nous apercevons Sandwich Harbor, là encore impossible de trouver les mots pour ce spectacle unique qui s’offre à nos yeux …

 »Les dunes changent sous l’action du vent, mais le désert reste toujours le même. »

Paulo Coehlo

Nous faisons un stop au milieu des dunes et notre guide nous dresse une table et sort un magnifique repas, avec huîtres et champagne, au loin des oryx passent devant un grand Nara.

Cette plante peut s’étendre sur plusieurs centaines de m2, grâce à ses entrelacs de tiges , elle stabilise les dunes et ses racines profondes lui permettent de faire des fruits ressemblant aux melons. Les animaux se régalent lorsqu’ils sont jaunes et mûrs. Les humains les cuisent, mais n’en mangent pas beaucoup.

A nouveau le calme prédomine et cette impression que nous aurons tout le long du voyage de faire un truc jamais fait , de vivre une expérience unique …

La journée fût riche en première fois, en expériences, en rires, en froid puis chaud, nous rentrons à Pelican Point récupérer notre 4×4 et rentrons fatigués sur Swakopmund.

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT après une bonne douche, nous repartons en ville manger, mais nous aurions certainement dû retourner au Jetty ou au Tug car les restaurants des hôtels ne servent pas de fruits de mer, ni d’huîtres, mais des mets européens (allemand )

Voici les restaurants qui nous ont été recommandés: Le Hansa Hotel – Kucki’s pub – Ocean Cellar – Brewer Bucher – Farmhouse daily – Le Wreck Restaurant. A vous de faire votre choix …

JOUR 6 :

SWAKOPMUND – SPITZKOPPE — Spitzkoppe Lodge

On fait le plein, d’essence, d’eau et de nourriture, puis départ pour 150 km, nous remontons la côte par le sud de la Skeleton Coast vers le Nord puis direction l’Est et la région du Damaraland. Il y a de nombreuses épaves tout au long de la route.

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT si vous vous arrêtez près d’une épave ne soyez pas étonné de voir surgir de nulle part un homme ou une femme venant vous vendre des minéraux. Certes ils ne valent pas ceux des magasins mais vous saurez au moins où va votre argent. Petite précision, c’est à vos risques et périls de passer la frontière avec ces minéraux car sans certificat ce n’est pas légal.

Petit tips: le sable est souvent soufflé sur la route donc il est difficile de voir où s’arrête la piste, soyez prudent.

La région du Damaraland, avec le fameux Spitkoppe, qui signifie « chapeau pointu » en afrikaans. Montagne de granit de 1’800 m entouré de rochers et de cavernes, paradis des grimpeurs et des randonneurs. Le Spitzkoppe est aussi surnommé le Cervin Namibien. Pour y arriver nous faisons des km sur des pistes rectilignes …Nous faisons un stop pour admirer la vue en route, la roche est granitique et nous avons l’impression que la roche est pleine de paillettes, c’est magnifique, des petits cristaux de roche se trouve sur les bords de piste.

Nous traversons plus de villages que dans le Sud, les maisons sont souvent faites de tôle ondulée et nous faisons face à la pauvreté.

Nous décidons de nous arrêter boire quelque chose à Spitzkoppe village au Saridao Mini Market. Des femmes sont sur la terrasse, je leur demande comment procéder car je ne vois qu’un petit magasin. Elles m’expliquent qu’il suffit d’acheter nos boissons et de nous installer à une table. Nous y croisons des enfants auxquels nous donnons des crayons de couleurs, ils ont le sourire mais demande aussi de la nourriture. Nous leur laissons un paquet de biscuits, ils doivent avoir l’habitude car aussitôt ils posent pour la photo. Nous n’avons pas pris beaucoup de photo d’enfants ou de femmes et uniquement avec leur accord.

Nous reprenons la route et contournons le massif du Spizkoppe pour entrer dans la réserve où se trouve le magnifique Spitzkoppe Lodge, nous sommes accueillis par un magnifique zèbre de Hartmann ou zèbre des montagnes. Il n’est pas farouche te se plait à poser.

Nous posons nos bagages dans notre magnifique bungalow et décidons de traverser la concession afin de trouver la fameuse arche.

Mai 2023

SPITZKOPPE ARCHE

Cette arche façonnée par l’érosion est entourée de roches rondes qui donne à ce paysage des formes douces. Le trajet n’est pas très long mais il est en plein soleil, alors n’oubliez pas de prendre de l’eau.

Je vous mets quelques photos de ce merveilleux lodge qui est décoré avec un soin particulier, le repas fût aussi excellent tout comme le petit déjeuner, souvent les tours opérateurs ne passent pas par le Spitzkoppe, je trouve que cette halte était parfaite et nous avons aimé y séjourner.

JOUR 7 :

SPITZKOPPE – TWYFELFONTEIN — Twyfelfontein adventure camp

Un journée pour remonter le Damaraland, la piste longe de nombreux villages et les marchands de pierres semi-précieuses ou de bijoux bordent les pistes. Le paysage change souvent mais reste plutôt désertique et par moment un peu plus rocailleux. Nous avions plusieurs stop possibles sur notre route, les peintures rupestres de la White Lady, mais la marche de 3h aller-retour ne motivait pas trop mes co-voyageurs. La ville de Uis qui est aussi sur l’itinéraire a été construite pour les mineurs ‘étain. Depuis 1991, la min n’est plus exploitée et la ville d’Uis vit principalement du tourisme avec de nombreux bars et restaurant.

Mais finalement nous avons décidé de vite filer à Twyfelfontein, manger un sandwich et partir à la recherche des éléphants du désert.

Mais nous avons quand même fait un petit stop auprès de 4 jeunes femmes Himbas, j’avais très envie de leur acheter un souvenir. Nous avons acheté des bracelets puis leur avons donné des crayons et de l’eau. Deux d’entre elles parlaient très bien anglais et nous avons pu discuter un peu et elles ont accepté d’être prises en photo.

Le paysage est toujours très rocailleux mais ça et là nous trouvons un peu de végétation, quelques autruches qui se baladent non loin de villages himbas.

Nous arrivons vers 13h à Twyfelfontein et bifurquons juste derrière le Damara Living museum. A nouveau, nous sommes interloqués par la beauté de notre lodge, l’accueil est juste exceptionnel et les ¨tentes" sont incroyables … Nous avisons le perosnnel que nous allons partir à la recherche de séléphants, ils nous proposent de manger une salade de poulet en attendant l’heure, c’est compris dans le prix … whaow

Ce Lodge est niché au creux des rochers, on a la possibilité d’emprunter un escalier qui mène sur une colline qui permet de voir toute la plaine à 360 ° et aussi le coucher du soleil, il paraît … car nous sommes partis à 14h à la recherche des éléphants et sommes finalement arrivés vers les 18h30 … la recherche fut longue.

https://www.ondili.com/en/lodges-en/twyfelfontein-adventure-camp/

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT prévoir de prendre des vestes car les trajets sur les pistes en véhicules ouvert sont plutôt frais. Nous nous rendons dans le lit de la rivière Aba-Huab, derrière des km de pistes rocailleuses nous apercevons de la végétation, on se dit yes on y est…

La végétation dans le lit de la rivière est luxuriante et contraste avec le désert alentour. Nous sommes à l’affût, nous devenons experts en crottes d’éléphants… Là, c’est vraiment du off road, nous expérimentons le massage africain, évitons de justesse des branches, traversons même de l’eau, mais après deux heures de recherche l’euphorie redescend. Surtout que le guide nous dit que ce matin ils ne les ont pas vus. Apparemment il nous trouve assez patients et continue ses recherches quand tout à coup …

Voilà le troupeau complet, soit 8 individus qui nous laissent nous approcher sans un bruit. Il faut dire que nous étions les 4 seuls avec le guide. Cette première rencontre pour certains avec des animaux sauvages restera marquée dans les mémoires. Les derniers rayons de soleil qui passent par dessus les montagnes donnent une magnifique couleur aux rochers qui offre un cadre incroyable. Et maintenant, il faut faire tout le trajet retour, nous croisons un autre véhicule et leur indiquons l’emplacement des pachydermes. C’est là que les vestes chaudes seront utiles car le retour à 18h30 en mai il fait frais.

Le soir nous avons été régalé par un buffet de salades aux saveurs exotiques et un barbecue succulent.

JOUR 8 :

TWYFELFONTEIN – PALMAWG — Palmwag Lodge

Après un magnifique petit-déjeuner, nous quittons à regret notre magnifique lodge. Nous nous rendons sur le site de Twyfelfontein, fontaine capricieuse en africaans. Vous trouverez en arrivant un immense parking et en suivant le sentier, une boutique de souvenirs avec la réception.

Dans cette vallée, vous trouverez des peintures et des gravures rupestres datant de plus de 4’000 ans, de l’époque mésolithique et néolithique. Afin d’accéder aux gravures (pétroglyphes) il faut prendre un guide et oui, certes c’est un moyen de faire de l’argent diront certains, mais je trouve d’une part qu’il est intéressant d’avoir des explications que je vais tenter de vous rapporter ici. Et d’autre part, cela évite le vandalisme et je trouve cela plutôt bien.

Selon notre guide, des fermiers blancs allemands fuyant la guerre se sont installés dans la vallée en 1947, mais ils ont été déçus de constater que la rivière s’asséchait souvent, de ce fait ils ont nommé le lieu Twyfelfontein.

Vous verrez que tous les animaux sont représentés ainsi que leurs empreintes comme, les girafes- les rhinocéros- les oryx. les koudous, les zèbres, les autruches, et nous avons même vu un manchot et une otarie malgré le fait que l’océan se trouve à plus de 100km.
Vous verrez aussi des ronds qui symbolisent les points d’eau. Selon notre guide, ces scènes étaient faites pour les peuples migrateurs, lorsqu’il arrivaient là, ils venaient lire les pétroglyphes afin de savoir quel animal se trouvait dans la région. Au delà de ça , il y a aussi des animaux plus fantaisistes qui seraient attribués à de l’art chamanique comme l’homme -lion soit un lion avec une main à 5 doigts au bout de la queue qui représenterait un homme changé en lion car les lions n’ont que 4 doigts. Les girafes représentent aussi le moyen de s’élever, elles sont représentées avec un très long cou.

PAR CE QUE L’ON SE DIT TOUT n’oubliez pas un chapeau ou casquette car il fait très chaud et cela dès le matin, une bouteille d’eau et plutôt des baskets que des tongs.

Nous reprenons la route, il n’y a que 120 km donc nous ne sommes pas pressés. ET ça tombe bien car nous croisons la route de quelques girafes peu peureuses qui se laissent photographier.

Palmwag se situe à la limite du Damaraland et du Kaokoland, c’est une réserve naturelle avec à nouveau un paysage différent, fait de plaines désertiques avec quelques touches de vert. On verra les fameuses Euphorbes qui ont une sève laiteuse qui est un puissant poison dont les San enduisaient les flèches du lait de l’euphorbe.

En route, vous devrez passer un cordon sanitaire, ce dernier a été mis en place dans les années 70 suite à une épidémie de fièvre aphteuse. Normalement, le contrôle se fait du Nord vers le Sud. Vous ne devez pas transporter de produits animaliers. Nous avons passé le cordon du Sud au Nord et avons juste rempli un formulaire. Mais attention, il peut arriver que la personne à la gate fouille le véhicule même lors d’un passage en direction du Nord.

Nous nous installons dans notre tente car nous avions décidé de tester un camp en toile plus simple. Ces tentes sont nettement moins décorées et moins luxueuses que les autres mais ont tout ce dont nous avons besoin.

Nous décidons de prendre un permis afin de nous promener seuls dans la concession à la recherche de rhino- éléphants -etc…

Nous avons sillonné la réserve de long en large mais n’avons rencontré qu’une girafe et des oiseaux. Mais c’est une jolie expérience .

PAR CE QUE L’ON SE DIT TOUT si vous n’avez pas de 4×4 ne vous aventurez pas seuls dans le parc, c’est vraiment du off road et malgré le 4×4 cela secoue beaucoup. Nous avons dû enclencher le 4×4 pour se sortir d’un lit de la rivière qui était sablonneux.

A nouveau les couchers de soleil sont splendides, on dirait que le ciel prend feu.

JOUR 9 :

PALMWAG – ETOSHA — Okaukuejo

Nous repassons le cordon sanitaire sans le moindre souci cette fois encore et prenons la direction de Kamanjab, la route est bordée de monts rocheux et souvent la piste épouse le relief, ce qui donne des montées et descentes vertigineuses.

Kamanjab: Michael de Tourmaline nous avait bien mis en garde sur les arrêts dans cette petite ville. La boucherie n’est pas recommandée et ne pas laisser la voiture sans surveillance. Nous devions acheter de quoi compléter notre pique nique et nous y avons fait un stop …

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT à peine le moteur arrêté que 5 hommes nous harcèlent pour nous vendre des portes clefs noix de coco et nous escorter au magasin, nous abandonnons vite l’idée des toilettes tant les gens sont insistants et partons au super marché. Nous décidons de faire les courses à deux et les deux autres garderont la voiture qui est immédiatement entourée d’une dizaine de personnes dont deux très jeunes enfants.

Je décide d’acheter des petits sachets de fruits secs pour les deux enfants, en plus de nos commissions. A noter qu’il nous a été difficile de trouver des légumes ou des fruits alors que le rayon sodas et chips est mieux achalandé que chez nous. En sortant je tends le premier sachet au garçon et lorsque je veux donner à la petite fille son sachet une femme me pousse et me l’arrache des mains. Bien sûr que je lui en aurait aussi donné si elle me l’avait demandé, mais elle ne pouvait pas le savoir et peut-être que ses enfants avaient faim. Je garde ce moment comme une réalité face à la misère de certains et surtout je tiens à préciser que c’est la seule fois du voyage que cela s’est produit.

Nous reprenons la piste un peu déboussolés quant à l’attitude à avoir dans pareille situation et faisons un pique-nique au bord de la piste sous un arbre, nous repartons rapidement quand nous voyons un gros 4×4 sortir d’un chemin, chat échaudé criant l’eau chaude. Le lendemain, nous aurons oublié cette sensation. Après avoir avalé 280km, le fameux parc d’Etosha se trouve devant nous.

ETOSHA

Le parc fait 20’000km2 et en son centre se trouve l’Etosha Pan qui s’étend sur une surface de 5’000km2, c’est un lac salé asséché qui donne ce contraste blanc au milieu du bush.

Il y a 3 grands repères dans le parc qui sont aussi des hôtels de la chaine NWR ( Namibien wildlife resorts) qui appartiennent à l’état, soit Okaukuejo – Namutoni – Halali . Le premier à l’ouest, le deuxième au sud et le troisième à l’est.

Il est vraiment aisé de voyager seul dans le parc, il vous suffi de vous rendre de points d’eau en points d’eau et surtout d’ouvrir les yeux. Il y a des animaux partout, mais évidemment certains sont plus difficiles à trouver.

Durant notre séjour, nous avons ratissé la partie entre Okaukuejo et Namutoni, la partie tout à ouest étant récemment ouverte au public … ce sera pour une autre fois.

Nous passons donc la Anderson Gate et dans les premières minutes nous voyons des dizaines de springbock, des zèbres et des oryx. Les deux premières nuits, nous séjournerons à Okaukuejo qui m’a attiré grâce à son trou d’eau aménagé en bordure des lodges, dès notre arrivée avant d’aller à la piscine, je pars avec mon appareil photo au waterhole . Je suis seule avec un vieil éléphant, un oryx et qques zèbres, jolie rencontre …Etre assise sur un banc et avoir ce spectacle à ses pieds est vraiment quelque chose de génial à vivre.


PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT l’hôtel est idéalement situé pour faire des safaris, mais au niveau des infrastructures, restauration et service à table nous remarquons que l’état est bien présent. L’accueil à la réception est limite militaire et nous comprenons vite qu’il doit être expédié rapidement, on est loin de l’accueil tellement chaleureux de Twyfelfontein.

Nous avions été prévenus, mais à refaire , je n’y passerai qu’une seule nuit afin de profiter du waterhole éclairé uniquement. Le repas du soir et le petit déjeuners étaient tout à fait corrects, mais les gastronomes seront déçus. Le service est digne d’une cafétéria mais ça ne dérange pas plus que ça lorsque l’on est prévenu. Je sais néanmoins que certains voyageurs adorent cet endroit et y retournent à chaque fois, donc c’est une question de goût.

Mais revenons au point positif de l’hôtel, c’est assez incroyable de voir un coucher de soleil avec les odeurs et les bruits de la savane, puis tout à coup une ombre se dessine … un premier rhinocéros puis 2-3 4 et 5 , le temps est suspendu… nous observons les chacals à chabraque qui se faufilent au bord de l’eau, tandis que deux rhinocéros s’intimident par des grognements et des mouvements d’attaque et de replis…

Juste pour ce spectacle Okaukuejo en vaut la peine pour une nuit. Le lendemain soir, nous aurons droit au même spectacle avec une girafe en prime. Notre vision nocturne est bien meilleure que les photos …

JOUR 10 :

ETOSHA — Okaukuejo

PAR CE QUE L’ON SE DIT TOUT avant de aprtir en safari aller consulter les observations’ book. Vous les trouverez dans les réceptions des hôtels NWR, ça peut être utile pour traquer les animaux.

J’avais prévus de prendre un guide afin que personne ne conduise et que tout le monde profite, je ne voulais pas être dans un camion ouvert avec une meute de touristes, j’ai donc opté pour un guide/trackeur indépendant à NWR. Est-ce que je le referai ? je ne suis pas sûre car le lendemain nous avons vu tout autant d’animaux en étant seuls.

L’avantage de prendre un guide extérieur c’est que nous étions seuls les 4 avec lui, l’inconvénient c’est que nous devions ressorti du parc à la Anderson Gate pour y entrer à nouveau avec le guide … mais trêve de bavardages , place aux animaux…

Le roi lion

Nous arrivons lorsque le roi mange un gnou avec une femelle et un petit qui le regardent manger. Le roi finit tranquillement son festin, s’étire et se rend au point d’eau. Sa démarche est chaloupée, il n’est visiblement pas pressé, à ce moment précis tous les animaux présents, par dizaines, marquent l’arrêt. Cela ressemble au jeu d’enfant 1,2,3 soleil.

Il avance très gentiment jusqu’au point d’eau et se désaltère, tous les animaux à proximité se sont déplacés et plus personne ne boit, ni ne bouge. Le roi décide alors de faire une sieste mais au point d’eau ce qui prive tous les animaux de boire… ils ne boiront que lorsque le lion repart avec la même nonchalance en direction de sa famille. Pendant que son petit et la femelle mangent, il va uriner tout autour de la carcasse afin de marquer son territoire et va ensuite… faire une sieste …

Petit stop de midi à Okaukuejo, nous ne sommes pas dépaysés et nous repartons avec pour objectif de voir des éléphants.

PAR CE QUE L’ON SE DIT TOUT si vous prenez un guide alors prenez de l’extérieur et faites le venir à votre hôtel et surtout prenez des habits chauds car le matin à 60 km/h dans un véhicule ouvert, il ne fait pas chaud (surtout en mai).

Retour en fin de journée à Okaukuejo pour un repas standard et une virée au waterhole où à nouveau des rhinocéros et des girafes viendront faire le show accompagnés d’un éléphant.

JOUR 11 :

ETOSHA — Mushara Lodge

Après un petit déjeuner standard, nous quittons Okaukuejo pour nous rendre direction Namutoni et l’Est du parc. Nous avons 170 km à faire pour rejoindre la Namutoni Gate. Nous avons décidé, de faire qques points d’eau pas trop éloignés de la route principale et faire les 170 km afin d’arriver en début d’après-midi à Mushara et profiter de se reposer un peu après la grosse journée de hier et la journée de demain.

Au détour d’une piste nous voyons deux véhicules arrêtés, nous ralentissons et quel incroyable spectacle, une maman rhinocéros et son petit… c’était juste fou… nous avons bien pris le temps de les photographier, même si le petit était toujours caché un peu par la végétation.

Nous tentons un waterhole au bord du pan et une immense colonie de springboks nous attend, mais pas de fauve, nous nous consolons avec notre premier secretary bird et un magnifique paysage.

Juste avant la pause de midi à Halali, nous tentons un autre point d’eau et trouvons un grand troupeau de zèbres, on s’arrête un instant pour prendre quelques photos puis sur le retour nous tombons nez à nez avec 4 males éléphants.

Il faut savoir que les éléphants vivent en troupeaux d’une dizaine d’individus avec principalement des femelles et de jeunes. La puberté des males se produit vers les 10-15 ans, c’est là souvent que le vieux male ou la vieille femelle du groupe chasse le jeune. Ceci afin d’éviter la consanguinité et garantir la pérennité du groupe.

Il peut arriver qu’il s’allie avec un ou plusieurs autres mâles un temps.

Le jeune part chercher un troupeau avec de jeunes femelles, vers l’âge de 30 ans le jeune devient suffisamment fort pour se battre avec d’autres mâles afin de conquérir une femelle et de se reproduire.

J’ai appris cela dans la magnifique série Serengeti de John Downer, à voir absolument si vous êtes fan d’animaux africains.

Petite pause à Halili qui nous permet de pique-niquer et de voir d’autres animaux pas très peureux.

Nous reprenons la route direction Namutoni, on fait une ou deux haltes et nous avons vraiment beaucoup de chance, une maman zèbre et son petit posent au bord de la piste, quand tout à coup un troupeau de femelles éléphants et des petits, trop beaux passent devant nous.

Nous laissons les éléphants, un petit coucou à un troupeau de girafes et nous faisons la longue ligne droite qui longe le Pan, direction la sortie du parc.

ET une fois de plus la chance nous souri, un vieux mal éléphant couvert d’argile blanche marche tranquillement au bord de la piste… Majestueux

Nous sortons du parc et arrivons au paradis … Mushara Lodge, un endroit magnifique !! The best one…

Mushara Lodge

Le repas du soir fût divin tout comme le déjeuner tout était parfait !!

JOUR 12 :

ETOSHA — Mushara Lodge

Après une belle soirée, une bonne nuit de sommeil, nous mettons toutes les chances de notre côté et décidons de partir tôt pour ce dernier jour de safaris, nous avons un peu étudié l’est du parc et nous optons en premier pour deux waterholes qui selon les dernières infos accueilleraient des léopards pour le premier et des lions pour le deuxième. Nous nous rendons donc sur la boucle du dick-dick drive plein d’espoir……

Alors au final, pas de léopard mais il faut savoir que ce sont des animaux très craintifs et qui chassent la nuit, ils se reposent la journée à l’abri des buissons ou des arbres et souvent sur les arbres mais ce ne sera pas pour cette fois , par contre, proche du premier plan d’eau ….

Jolie récompense matinale, madame et monsieur posés au soleil, puis notre premier dick-dick, la plus petite antilope d’Afrique et ensuite la plus grosse antilope soit l’éland .

Nous arrivons à un waterhole, une voiture est immobilisée depuis un moment … il nous faudra de la perspicacité pour voir le chat sauvage caché derrière une pierre, nous attendons et arrivons à la photographier malgré son déplacement rapide.

Puis nous poursuivons de trous d’eau en trous d’eau, c’est un peu comme les quartiers dans les grandes villes, il y le quartier des zèbres, celui des girafes, celui des élands et des koudous puis nous croisons qques impalas qui sont le repas préféré des léopards… mais nous ne verrons que des impalas.

Nous tentons de monter vers le Nord Est du parc, par endroits le pan et bordé de prairie verte. Au détour d’une piste, nous croisons un vieux éléphant male et une famille de Tauraco concolore, puis nos premiers charognards et un petit chacal à chabraque tout ébouriffé…


Nous rentrons en fin de journée dans notre magnifique lodge avec des images plein la tête et une belle soirée barbecue dans le jardin pour clore cette journée de safaris.

JOUR 13 :

ETOSHA – OTJIWARANGO — CCF Cheetah Eco Lodge

Nous reprenons la route et descendons direction Tsumeb, nous hésitons à faire un détour pour voir la météorite de Hoba, la plus grosse du monde, elle fait 60 tonnes, mais finalement notre intérêt pour les météorites étant limité, nous préférons rouler.

PARCE QUE L’ON SE DIT TOUT sur les pistes il n’est pas évident d’être attaché à l’arrière du 4×4, mais sur la route en bitume… bhein il faut absolument … nous avons passé plusieurs contrôles de police et le premier sans être attachées derrière, résultat 2’000 N$ en moins …

Arrivés à la CCF soit Cheetah Conservation Fund, nous profitons de nous restaurer avant le visionnage d’un film très intéressant sur le travail de la fondation et de sa fondatrice Laurie Marker. Nous assistons ensuite aux repas des guépards avant d’avoir un peu de temps pour se balader dans la ferme et profiter de notre joli lodge en attendant le souper, très familial et fameux du soir. Le filet de boeuf était incroyable …

Je vous laisse lire l’introduction de la présentation de la fondation, allez jeter un oeil au site car l’action de Laurie Parker depuis 30 ans a permis la sauvegarde de l’espèce par différents biais dont celui de l’éduction.

Fondé en Namibie en 1990, le Cheetah Conservation Fund (CCF) se consacre à la sauvegarde du guépard à l’état sauvage.
« CCF change le monde pour sauver le guépard » – Dr. Laurie Marker
La mission du CCF est d’être le centre d’excellence internationalement reconnu dans la conservation des guépards et de leurs écosystèmes. 
Le CCF travaillera avec toutes les parties prenantes pour développer les meilleures pratiques en matière de recherche, d’éducation et d’utilisation des terres au profit de toutes les espèces, y compris les humains.
La vision du CCF est de voir un monde dans lequel les guépards vivent et s’épanouissent en coexistence avec les humains au sein d’un système durable qui protège l’environnement, est socialement responsable et économiquement viable.
Homepage

JOUR 14 :

OTJIWARANGO CCF – WATERBERG — WATERBERG WILDERNESS LODGE

Avant de quitter la fondation, nous allons vivre encore un moment exceptionnel … le cheetah run. Où l’entrainement à la course des guépards, les 3 guépards qui vont nous faire la démonstration de leur vitesse ne seront malheureusement jamais relâchés dans la nature, car ils ont été abandonnés trop jeunes, mais ils aident l’association en tant qu’ambassadeurs.

Nous entrons sur leur terrain de jeu et cette fois ce sont les humains qui sont en cage. Hans, Rocket et Dominik doivent capturer une fausse proie lancée à 100km …

La puissance de ces félins est vraiment incroyable, personne ne parle mais tout le monde est comblé. Nous allons ensuite voir les chiens anatoliens élevés pour garder les troupeaux et nous avons plein d’explications de la part de notre guide .

Un bon petit déjeuner nous attend avant de faire les 130km de pistes qui nous séparent du parc national du Waterberg. La végétation est à nouveau complètement différente, elle est devenue verte et luxuriante.

PLATEAU DU WATERBERG  
  
Le plateau du Waterberg est en grès rouge, il s’étend sur 50 km et 16km de large et 200 m de haut, la superficie du parc est de 405 km2 . Ce parc national a été crée en 1972 afin de protéger certaines espèces en voie d’extinction. Comme son nom l’indique, ces falaises sont gorgées d’eau, ce qui permet à une végétation luxuriante et variée de pousser, mais aussi d’abreuver de nombreuses espèces d’animaux.  
Vous pourrez y voir des espèces rares comme le rhinocéros noir, l’antilope-cheval ou encore l’hippotrague noir. Mais aussi le mamba noir, un des serpents les plus dangereux au monde ainsi que le cobra cracheur.   
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Trails proposés par le lodge.

Nous pique-niquons au lodge et nous nous équipons (chaussures, gourde, chapeaux ) pour une balade jusqu’au fond de la vallée. Nous décidons de partir au pied des falaises sur la gauche et empruntons la Porkupine Highway. Nous admirons les formes de granit rouge ainsi que cette magnifique végétation, au niveau des animaux nous verrons uniquement des singes et des oiseaux.

Au détour d’un chemin, nous nous trouvons face à une famille de singes dont un grand mâle de mauvaise humeur, nous avançons prudemment et finalement ce seront eux qui s’écarteront… ouf

Nous allons jusqu’à la fontaine et rentrons sur le côté droite de la Vallee Et passons par la partie parc botanique qui est juste magnifique, des petits panneaux vous expliquent les espèces de plantes. On apprend par exemple que les acacias, à l’approche des prédateurs tels que les antilopes et les girafes, émettent un gaz l’éthylène qui va avertir les autres acacias qui vont produire du tanin qui rendra leurs feuilles amères est empêchera ainsi les animaux de les manger.

Que dire du lodge, c’était le début de la saison et nous n’étions pas nombreux, du coup le service était un peu particulier, en journée impossible de trouver qqun pour servir au restaurant, mais le soir, malgré la température peu élevée du restaurant nous avons à nouveau bien mangé le soir.

JOUR 15 :

WATERBERG – WINDHOEK — RETOUR

Un petit déjeuner et départ pour les 300 derniers kilomètres de ce merveilleux voyage !! En arrivant à Windhoek, nous faisons un stop au Namibia Craft Center, c’est un incontournable. Vous trouverez tous les cadeaux- souvenirs réunis dans un seul lieu. Les produits sont réellement de qualité et moins chers qu’à beaucoup d’autres endroits. C’est d’autant plus sympa que le restaurant a une carte vraiment originale et la qualité est au rendez-vous, donc pour moi un détour obligatoire avant le retour.

https://www.namibiacraftcentre.com/

Voilà c’est fini … je tiens juste à remercier mes compagnons de voyage sans qui ce voyage n’aurait pas été si parfait.

https://www.instagram.com/horizons_contraires/?igshid=YmMyMTA2M2Y%3D

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